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mardi 3 novembre 2015

Mon voyage en Côte d'Ivoire (jour 1)

NB : Je rajouterai les photos à mon retour en France. La connexion ici ne me permet pas de compiler l'ensemble. Restez attentifs ;-)

Avant-propos

D'une façon ou d'une autre, j'ai toujours été lié à l'Afrique. Mes parents m'ont emmené en Algérie, au Maroc et au Sénégal alors que j'étais tout petit. J'en garde quelques souvenirs diffus, et de nombreuses photos de mes parents, datant d'avant ma naissance. Paradoxalement, j'ai horreur d'avoir chaud, et je ne mets que rarement les pieds dans les pays tropicaux, à part mon voyage de noce en République Dominicaine, en mode gros touriste de base venu boire des cocktails et glander sous les cocotiers.
J'ai 35 ans, un beau-père qui travaille en Afrique depuis 20 ans, et on a enfin trouvé l'occasion pour que j'aille lui rendre visite.

Je vais essayer de vous rapporter ce voyage avec le plus de dépouillement possible. C'est à dire que j'ai des à priori, des questions, parfois bêtes, et une image forcément fausse d'une contrée que je ne connais pas. Je suis donc le français lambda qui se retrouve propulsé en plein Abidjan. Heureusement, François, mon beau-père qui me reçoit, est plutôt bien installé et s'occupe de me faire découvrir l'endroit. C'est un saut dans l'inconnu, mais avec un bon guide.

Le voyage

C'est donc le mardi 3 novembre à 8h que je file à l'aéroport de Lyon St Exupéry pour prendre mes 2 vols Lyon/Paris puis Paris/Abidjan, capitale de Côte d'Ivoire. Je voyage avec Air France, ce qui représente une amélioration notable vis à vis des nombreux vols EasyJet que je prends d'habitude.
Rien à signaler entre Lyon et Paris, qui n'est qu'un vol national comme un autre.
Je n'ai qu'une heure pour la correspondance, mais tout se passe bien. Je me suis occupé de mon visa en amont. Côté paperasse, je suis couvert.

Un mot sur l'avant-voyage. Il faut anticiper ses vaccins, surtout la fièvre jaune. Dans mon cas, on en a profité pour faire aussi l'hépatite A et 2 rappels. 4 piquouzes la même semaine, autant vous dire que ca lançait un peu dans les épaules. La fièvre jaune, ça secoue un peu le soir qui suit, mais la gène ne dure pas. Comptez 150€ l'ensemble.
Autre étape indispensable, le visa, qui s'obtient au consulat de Côte d'Ivoire, qui squatte les locaux de la maison des artisans à Lyon, 2 fois 3h chaque semaine. Pour 50€, vous déposez votre demande et récupérez le visa 2 jours après. 10€ de plus et vous l'avez de suite. Le visa nécessite un billet d'avion aller-retour, l'adresse de l'hôtel ou bien de la personne qui vous héberge. Allant voir de la famille, on m'a fait un visa de 6 mois. Je suis large.
Avec tout ça, j'étais paré.

L'aéroport de Roissy, terminal 2E, c'est peinard. Ya des bornes de jeu ps4, des prises pour les portables, des pic en libre accès, un espace musée et même un nouvel espace cinéma. Mais avec moins d'une heure sur place, pas le temps d'en profiter. J'ai 3h au retour, je verrai à ce moment-là.

Embarquement, c'est parti pour 6h30 d'avion. Rien de notable, à part peut-être mon voisin. Oriental, parlant un mauvais anglais, nerveux, presque agressif, sur la défensive. Il a passé la moitié du vol à se tortiller sur son siège, se tapant les cuisses avec les poings. Vue l'actualité récente, je me suis demandé si le mec avait pas embarqué un bagage explosif. En plus, il prenait de la place et ne sentait pas bon. La totale.
Ça faisait 8 ans que je n'avais pas pris un long courrier. J'ai été agréablement surpris. La nouvelle interface avec écran tactile pour se distraire est bien fichue. Le choix de films, séries, jeux, musiques et interactivité est vaste. Ca tient bien occupé. Un bon bouquin entre 2, un peu de sommeil, les 6h30 s'avalent sans souci. Bonne bouffe aussi, vin et champagne gratos, petite glace avant l'arrivée. Ya pire.




Au moment de l'atterrissage, mon voisin nerveux se signe. C'est con à dire, mais je le suis dis que du coup, on ne craignait pas la bombe. Effectivement, c'était juste un pauvre monsieur terrorisé en avion, qui est devenu jovial dès l'avion posé. Où nous entraînent l'imagination et les clichés, des fois...

Arrivée à Abidjan

L'aéroport Félix Houphouet-Bouany n'a rien à envier à ses homologues européens. C'est peut-être un peu plus cool parmi le personnel, et un peu moins carré dans les files d'attente à la douane, mais à part ça, l'Afrique n'est pas trop dépaysante. Pour le moment.

François m'attend à la sortie. Il fait chaud, humide. Je m'étonne de voir des mecs couler du béton sur les parkings alors que la nuit est tombée. L'énorme 4x4 démarre. Et là, ça commence...

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